Lorsque j'ai repris le tricot il y a quelques années, je faisais le tour de mes connaissances pour m'assurer que personne n'avait des fonds de tiroirs à débarasser, et c'est ainsi que j'ai récupéré de nombreuses pelotes abandonnées par des maîtresses qui avaient perdu l'envie, le temps de faire aller les aiguilles...

Je récupérais donc une boîte de 10 pelotes d'une jolie laine écrue (peut-être était-elle blanche à l'origine ;-))... Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que ces pelotes avaient été fabriquées dans une filature d'Amiens... Je suis historienne de formation et de métier alors c'était une enquête pour moi des plus pasionnantes...

Mais au fait voilà l'ouvrage en cours qui me vaut quelques découragements : une robe (pourquoi pas un petit top ????)pour moi (je ne suis pas Fifi Brindacier !!!) en aiguille 4 (je pensais démarrer à la machine mais presque 200 mailles, c'est trop pour elle et... trop pour moi ;-)) Bon ça avance : le dos est terminé !!!

Par ce joli dimanche  de septembre, je partage avec vous mes romans de l'été et mon encours... Quelques petits pitchs pour vous donner envie... Trois genres et styles d'écriture différents mais beaucoup de plaisirs au fil des pages... Spéciale dédicace à ma collègue Clairette pour avoir jouer le jeu de la bibliothécaire afin de remplir dignement mes bagages !

"Premier quart du XXIe siècle. La dictature s'est installée aux États-Unis. La télévision, arme suprême du nouveau pouvoir, règne sans partage sur le peuple. Une chaîne unique diffuse une émission de jeux suivie par des millions de fans : c'est " La Grande Traque ". Ben Richards, un homme qui n'a plus rien à perdre, décide de s'engager dans la compétition mortelle. Pendant trente jours il devra fuir les redoutables " chasseurs " lancés sur sa piste et activement aidés par une population encouragée à la délation. Tous les moyens sont bons pour éliminer Ben Richards... Dans ce livre terrifiant, le maître incontesté du suspense, le grand écrivain américain Stephen King, alias Richard Bachman, nous fait vivre cette diabolique course contre la mort sans nous laisser un instant de répit. Fascinant."

"L'histoire se déroule au Japon pendant la période qui s'étale de la crise de 1929 à la fin de la seconde guerre mondiale.
L’auteur, américain mais qui a vécu au Japon, nous décrit l’itinéraire d'une petite fille pauvre vendue par son père à une "okiya", c’est à dire une maison de plaisir, à Kyoto, et qui deviendra une très célèbre Geisha.
Il nous montre comment une jeune fille qui va faire ses débuts d'apprentie Geisha est en quelque sorte une chenille qui se transforme en papillon. Nous vivons à travers la jeune Sayouri toutes les initiations propres à la fonction: le maintien, le chant, la danse, l'amour, la cérémonie du thé -oh combien importante! Les intrigues entre Geishas, l'achat véritablement de la jeune femme par un "danna"(un "protecteur" en quelque sorte), tout est conté avec détails et précision pour nous apprendre que la gheisha n'est pas vraiment une prostituée mais une femme entretenue, dépendant totalement de son "danna", dont le métier est d’aller de fête en fête, d'agrémenter les soirées par sa grâce et ses talents, et en fin de compte, de plaire aux hommes. L’auteur nous tient en haleine, nous fait entrer dans un univers bien particulier... "

Auteur d’une dizaine de « Rompol », Fred Vargas dépeint, au-delà d’une intrigue policière captivante, un univers poétique au sein duquel ses personnages ne cessent de gratter la surface des choses afin d’en dégager la véritable essence.

"On entre dans ce roman comme le Petit Poucet dans la forêt. En suivant des miettes de pain qui courent de la cuisine à la chambre, où repose une ex-­accro du ménage que son mari a fini par étouffer après cinquante ans de mariage. Outre que ce meurtre à la mie de pain se ­révèle typiquement vargassien - une histoire cruelle piquée de fantaisie -, il introduit parfaitement à l'univers du conte dont l'auteur se réclame avec constance. La magie opère ainsi immédiatement, que l'on ait lu ou pas ses dix précédents romans, que l'on soit ou non amateur du genre policier. Car les livres de Fred Vargas ont le pouvoir d'attraction des « histoires » que l'on se raconte de toute éternité, celles dont le mystère résiste, à mi-chemin entre légende et réalité, suffisamment intrigantes et extra­ordinaires pour qu'on les écoute bouche bée, suffisamment proches du quotidien et des angoisses de tout un chacun - celle de la mort en particulier -pour qu'on y croie dur comme fer "...

J'aurai pu évoquer la lessive de l'été car celle-ci m'accompagne depuis quelques semaines, mais comme dit Séverine : j'ai décidé de prendre l'aiguille turbo et de passer la 5ème afin d'achever cette petite grille offerte par Brigitte Dadaux... Plus que quelques XXXX !

Tandis que les garçons s'ébataient au pistolet à eau, ma Jo a choisi une pause à l'ombre d'un arbre pour commencer le SAL de Manue... La chipie l'a oublié chez mamie alors je vous montrerai son avancée dès que possible ;-)... Voilà un arbre qui promet de pousser au fil des saisons ...

Les enfants en goguette, mon chéri et moi avons fait de nombreuses escapades cet été... Et au détour de la colline de Montmartre, je suis tombée sur une de ces vendeurs assis au sol entrain de tresser ds canettes métalliques pour en faire quelques cendriers... Mais oui, vous les avez surement déjà vus... En attendant, aussitôt rentrée,  je n'ai pu m'empêcher de m'essayer à la technique... Rapide, efficace, un air coloré de récup : j'aime ! (attention, l'exercice s'avère un peu coupant : prudence avec les enfants !)